Que seraient les amateurs de jeux d’argent sans la Française des jeux… En France, c’est cette entreprise privée qui détient le monopole des jeux de loterie, des jeux de grattage et des paris sportifs depuis 1976. Dernièrement, le site officiel de la marque a publié les chiffres marquants de l’année 2017. SuperChance100.Info vous en fait la synthèse.
Bref historique
En France, l’histoire des jeux à but lucratif est marquée par les nombreuses décisions du gouvernement. Tantôt prohibés, tantôt encadrés strictement par la loi, les jeux d’argent ont beaucoup évolué au cours des siècles, notamment les jeux de loterie. Instaurée sous le régime monarchique de François 1er pour renflouer le trésor royal, oubliée pendant plusieurs siècles puis rééditée par Madame de Pompadour, la première loterie nationale a connu quelques turbulences car accusée d’enrichir la cassette personnelle du roi. Il faudra attendre 1933 pour qu’un système d’une telle ampleur voie à nouveau le jour. La différence cette fois-ci ? L’appât du gain n’est plus la seule raison qui pousse les gens à jouer. La nouvelle loterie nationale française est née pour venir en aide aux invalides de guerre et aux anciens combattants.
À quoi servent les bénéfices aujourd’hui ?
Digne héritière de la loterie nationale mise en place pendant la guerre, la Française des jeux (FDJ) reprend le flambeau en 1976. Détenue à 72% par l’État, l’entreprise privée utilise une partie des bénéfices pour améliorer la qualité de vie des concitoyens français. Ainsi, sur les 15,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisé au cours de l’année 2017, près de 95% ont été redistribués :
- à FDJ, 5,4% soit 0,8 milliards d’euros
- au réseau de distribution, 6% soit 0,9 milliards d’euros
- aux clients, 66,8% soit 10,1 milliards d’euros
- à la collectivité, 21,8% soit 3,3 milliards d’euros
Mécène des futurs champions sportifs français, bienfaitrice des associations et soutien indéfectible des personnes en situation de handicap, la FDJ est sur tous les fronts afin de lutter contre les inégalités. Pour aider le plus grand nombre, plus de 3 milliards d’euros sont injectés chaque année dans le budget de l’État pour construire ou rénover des bâtiments publics. En 2016, c’est plus de 220 millions d’euros qui ont été affectés dans l’unique but d’aménager de nouvelles infrastructures sportives partout en France. Par ailleurs, 150 millions d’euros ont été alloués jusqu’en 2017 pour maintenir en bon état les stades qui ont accueilli l’UEFA EURO 2016.
D’autres chiffres marquants en 2017
Très fière de son réseau de distribution, la FDJ communique chaque année le nombre de ses détaillants. L’entreprise comptabilise 30 800 points de vente. Ils sont gérants de bar, de maison de presse ou encore d’une boutique de fleurs. C’est de loin le plus grand réseau de proximité de France ! En 2017, la somme de 755 millions d’euros a été reversée aux commerçants du groupe.
La FDJ estime la fréquentation de ses points de vente à 26,1 millions de joueurs réguliers de 18 ans et plus. Ils ont misé l’année dernière plus de 7,4 milliards d’euros sur des jeux de grattage (+8% par rapport à 2016), 5,2 milliards d’euros sur des jeux de tirage et des jeux express (+5,2%) et 2,5 milliards d’euros sur des paris sportifs (+0,3%).
Enfin, grosse progression de l’enseigne du côté de la vente en ligne. Projet-phare de la directrice de la FDJ, Stéphane Pallez, la transition numérique porte déjà ses fruits. En 2017, le site FDJ.fr a cumulé plus d’1,7 milliards d’euros.
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