Vous êtes-vous déjà penché sur l’histoire de Joanne Rowling dite J.K. Rowling, l’auteure de la série de romans Harry Potter ? En voilà une femme qui s’accroche et franchit les obstacles érigés sur son chemin. Harry Potter, cette saga traduite en près de 67 langues et vendue à plus de 450 millions d’exemplaires aurait pu ne pas voir le jour si l’écrivaine Joanne Rowling n’avait pas puisé dans ses ressources. Chez SuperChance100.info, nous trouvons qu’il est bon de rappeler à la communauté des joueurs de l’Euro Millions qu’il faut persévérer, même lorsque cela semble ardu.
Éprise d’histoires
Comme pour beaucoup d’écrivains doués, la vie de Joanne Rowling n’a pas été qu’un long fleuve tranquille. Elle n’a pas non plus brillé dès ses débuts. Née en Anglettere, à Yate, le 31 juillet 1965, la jeune femme n’excelle pas à l’école mais vibre pour les histoires, celles qu’elle raconte à ses amis en dehors des heures de classe. Joanne se passionne pour les langues. L’anglais, l’allemand et le français lui parlent particulièrement. C’est vers ces ouvertures culturelles qu’elle s’oriente au lycée.
Frappée par le diagnostic d’une sévère sclérose en plaques chez sa mère, Anne, elle ne fréquente pas beaucoup l’université par la suite. Sorties nocturnes et cafés diurnes avec les amis prennent le pas sur son assiduité en cours. Elle part finalement étudier le français à Paris, où elle obtient enfin son diplôme d’enseignante. C’est en 1990, à l’occasion d’un voyage en train Manchester-Londres, qu’elle visualise Harry en pensée pour la première fois. Ce même Harry qui attendra le train pour l’école de sorcellerie.
Quand l’inspiration surgit
« Tout à coup, l’idée de Harry m’a sauté à l’esprit. Je ne peux pas dire pourquoi, ni ce qui l’a déclenchée. Mais j’ai vu très clairement l’idée de Harry et de son école de sorciers. J’ai soudain eu cette vision fondamentale d’un garçon qui ne savait pas qui il était, qui ne savait pas qu’il était sorcier avant de recevoir une invitation pour l’école des sorciers », relate J.K. Rowling sur son site internet. Était-ce une allégorie de la propre histoire de Joanne Rowling ? À l’époque, elle ne se doutait pas qu’elle allait devenir une écrivaine à succès.
Lorsqu’elle entrevoit Harry Potter, Joanne Rowling n’a rien pour écrire. Elle ne fait que se raconter l’histoire et prendre des tonnes de notes qui l’enthousiasment. Malheureusement, la période coïncide avec le décès de sa mère des suites de sa maladie neurologique. Étape de vie douloureuse. La jeune femme ressent le besoin de prendre le large. Direction le Portugal où elle enseigne l’anglais à mi-temps. C’est alors qu’elle s’attaque à l’écriture de son premier roman : Harry Potter à l’école des sorciers.
S’ensuivent une rencontre avec le journaliste portugais Jorge Arantes, un mariage et un enfant. Puis un divorce difficile, un retour précaire en Angleterre et les débuts d’une mère célibataire dépressive et sans le sous. Contrainte de reprendre un emploi à temps plein, elle écrit jour et nuit pour boucler ce roman dont elle rêve tant d’accoucher. « Il m’arrivait parfois de haïr ce livre, même si je l’adorais », exprime-t-elle.
Rejetée par les éditeurs, contrainte de se travestir
Lorsque Joanne Rowling et son agent, Christopher Little, mettent enfin la main sur un éditeur emballé par son œuvre, elle se voit reprocher sa condition de femme. Chez Bloomsbury Children’s Books, on n’est pas sûr que les jeunes garçons manifestent un intérêt pour la plume d’une auteure. Elle emprunte alors les initiale J.K. Le « K » est issu de Kathleen, prénom de sa grand-mère paternelle. C’est sous ce pseudonyme asexué que son premier livre est publié, en 1997.
La suite de la saga suivra, toujours plus adulée à chaque parution. Un succès international qui permet à Joanne Rowling d’empocher plusieurs millions de dollars et d’en consacrer une partie à des œuvres caritatives. Elle rafle aussi quelques titres honorifiques parmi lesquels la Légion d’Honneur française ou encore le prix Hans-Christian-Andersen, décerné par l’Union internationale pour les livres jeunesse.