En voilà un personnage inspirant pour le jeu en communauté SuperChance100. Chez SuperChance100.Info, nous avions envie de faire un nouveau zoom sur Stéphane Pallez. À la tête de la Française des jeux (FDJ) depuis 2014, elle mène une carrière impressionnante. Diplômée de Sciences Po et de l’ENA, elle a fait ses armes à des postes à hautes responsabilités, dans des structures d’importance.
La femme de 58 ans est passée par la direction générale du Trésor, elle a exercé en qualité de conseiller technique au ministère de l’Économie et des finances et a piloté de grosses entreprises telles que la Caisse centrale de réassurance (entreprise de réassurance publique notamment chargée de la gestion du régime des catastrophes naturelles pour le compte de l’État). Une financière et femme d’affaires solide et riche d’expériences qui ne s’arrête pas d’apprendre et d’insuffler son apprentissage partout où elle passe.
Stephane PALLEZ par BpifranceInnoGeneration
Comment changer le monde ?
Lors d’un discours délivré à la Bpifrance (banque des entrepreneurs) en août 2016, la directrice générale de la FDJ attaquait par cette phrase : comment changer le monde ? Rien que ça… Son « mot magique » pour y contribuer : les croisements. Il s’agit, selon Stéphane Pallez, de créer un environnement favorable au développement et à l’innovation des entreprises audacieuses. Cela passe par un croisement de talents, d’expériences et de cultures qui permet de se projeter vers l’avenir.
« Comment j’applique cela en tant que chef d’entreprise ? », poursuit-elle. À cette question rhétorique, elle répond qu’elle s’est éloignée de l’ancien schéma selon lequel le leader est unique et détient LA bonne vision.
« Je pense qu’il faut qu’on soit humble. Je pense qu’il faut qu’on sache que tout seul, on ne sait rien. Parce que la vitesse de l’innovation aujourd’hui est telle, que notre vitesse d’apprentissage individuelle ne peut être que dépassée continuellement pas la vitesse du changement. Je n’ai pas mis mon costume de Cat Woman, comme certains me l’avaient proposé. Vive l’intelligence collective dans l’entreprise », s’est-elle exclamée.
Cette philosophie d’ouverture et de croisement semble porter ses fruits puisqu’en 2016, la progression de la Française des jeux est de 4,6 %. Pour la première fois de son histoire, ses ventes ont franchi le cap des 14 milliards d’euros.