Depuis plus de dix ans, on entend parler d’une possible privatisation de la FDJ. Cela a commencé sous l’ère Sarkozy, a continué sous le quinquennat de François Hollande, notamment lorsque Emmanuel Macron était ministre de l’économie. Il ne fait donc aucun doute que nous en entendrons encore parler sous la présidence de ce dernier. SuperChance100 fait le point avec vous sur cette possible privatisation envisagée depuis un bon moment maintenant.
Réduire la dette
L’État a besoin de réduire sa dette qui atteint 98% du PIB. L’une des manières les plus simples de remplir cet objectif est d’alléger ses participations dans les entreprises ou il détient une participation, qu’il soit majoritaire ou non.
En détenant 72% du capital de la FDJ, La cession de la participation de l’État lui rapporterait près d’1,5 milliards d’euro. Une somme qui n’est pas négligeable. Il ne faut en plus pas oublier que le secteur des jeux d’argent a été partiellement ouvert à la concurrence, il vaut donc mieux vendre avant que le prix de vente ne commence à chuter.
Bien entendu l’État entend récupérer de l’argent dans d’autres domaines, comme les aéroports de provinces par exemple. Ces activités sont très lucratives et l’État n’aura donc aucun mal à en sortir.
Une rentabilité qui ne donne pas envie de se délester
Le « problème » dans tout ça, c’est que la FDJ est très rentable. Véritable poule aux œufs d’or de Bercy, les succès du loto, du Kéno, ou encore de l’Euro Millions lui permettent de dégager des profits records chaque année. Et donc de gros dividendes pour l’État (qui récupère les ¾ des bénéfices). L’État a donc perçu en 2015 quelques cent millions d’euros de dividendes.
C’est pourquoi le dossier est si complexe, d’un côté, la privatisation permettrait de toucher une importante somme d’argent immédiatement, mais d’un autre côté, cent millions d’euros par an dans les caisses de l’État s’avèrent peut-être bien plus rentables sur le long terme.