Qui dit jeu culte dit aussi publicité tout autant culte. L’Euro Millions existe depuis treize ans. Pour marquer ce temps, la Française des jeux a choisi de tout miser sur des publicités plus drôles les unes que les autres.
Un très bon départ
Avant même que les premières grilles d’Euro Millions ne soient en vente, le jeu faisait déjà parler de lui grâce à une opération de communication extrêmement bien ficelée. Menée par la Française des jeux sur les fréquences radio, dans les rues et autres médias traditionnels, la campagne publicitaire a surtout fait un carton à la télévision grâce à son spot de lancement. Réalisé en 2004, la pub s’appuie sur un slogan fort « devenir plus riche que riche ». Pour incarner cette idée, un scénario complètement déluré est inventé. La riche aristocratie française se sent menacée par cette nouvelle loterie internationale. Elle ne veut pas que les nouveaux riches l’emportent sur les riches de naissance.
La naissance d’un personnage emblématique de l’Euro Millions
Alors que les publicités ont pour habitude de valoriser le produit, l’entreprise Young & Rubicam joue la carte de l’anti-pub. Ainsi, plutôt que de présenter le jeu de manière classique, l’agence de pub opte pour un angle totalement différent en créant Ari Willem von Hildebure, un personnage devenu emblématique en France pendant plusieurs années puisqu’il fera son apparition dans de nombreuses autres publicités de l’Euro Millions. Dans le premier épisode, cet homme issu de la noblesse lance un appel à tous les riches de France et d’Europe pour empêcher le lancement de la loterie.
Un véritable succès
Malheureusement pour eux, le premier tirage a bien eu lieu. Le vendredi 13 février 2004, plus de 26 millions de combinaisons sont enregistrées dans toute l’Europe pour tenter de remporter le tout premier jackpot de l’Euro Millions. Et la victoire revient finalement à un Français qui empoche la première cagnotte de l’histoire du jeu, soit une somme de 15 millions d’euros !