À la rédaction du blog d’info sur SuperChance100, qui vous propose d’intégrer une communauté pour participer à l’EuroMillions, on va finir par épingler à notre tableau de chasse toutes les expressions liées à la chance, à l’espoir et à l’argent, les trois thèmes qui intéressent les joueurs de l’EuroMillions. Aujourd’hui, c’est le tour du verni.
Ça glisse
La première des explications qui éclaircisse le fait qu’être verni revienne à être chanceux serait née au début du 20e siècle. Du moins, c’est ce qu’on trouve dans tous les sites d’expressions françaises, sans qu’ils indiquent de quelle(s) œuvre(s) il s’agit. L’extrait en question attesterait l’utilisation argotique d’être verni comme le fait d’être chanceux tout simplement parce que quelque chose de vernis, comme une nappe cirée (apparue au XIXe siècle), ne se laisse pas tâcher si facilement : la saleté glisse dessus. Ainsi, une personne vernie voit les ennuis glisser sur elle sans l’atteindre vraiment.
Ça brille
La seconde explication n’est pas plus vérifiée que la première, mais elle a le parfum du concret qui souvent suffit à justifier l’utilisation d’une image dans le langage courant. Il faut entrer dans le monde des artistes-peintres pour comprendre qu’être verni, c’est mieux dans la vie. En effet, les toiles vernies avaient la réputation d’être mieux vendues. Aussi, le vernissage n’est pas que le fait d’enduire une toile de vernis pour la protéger (ce qui rejoint cela dit la première explication), pour un peintre, le vernissage c’est un accomplissement, c’est quand une galerie accepte d’exposer ses œuvres. À cette occasion, avant, on vernissait les toiles avant de les accrocher et d’accueillir les visiteurs. Un peintre verni a donc l’avantage de bénéficier d’une galerie pour montrer son art, et les autres, pas vernis, n’ont pas cette chance.