Chez SuperChance100 on a commencé à vous parler dans un précédent article du plan FDJ 2020 mis en place par la Française des jeux (FDJ) pour réussir sa reconversion dans le numérique. Cette reconversion, qui a déjà débuté, est axée sur trois grands changements. Le premier, comme nous l’avons vu précédemment, est le phygital. Il est maintenant temps de vous parler des deux autres axes majeurs de la FDJ dans son plan FDJ 2020.

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Une stratégie basée sur la coopération internationale

La FDJ réfléchit depuis un petit moment maintenant pour se développer à l’international. Elle compte déjà quelques 3600 terminaux de prise de jeux en Allemagne et environ 3000 en Suède. Elle est également présente au Portugal via une plateforme de paris sportif et en Chine via BZP (un joint-venture) qui produit des tickets de grattage pour la loterie chinoise.

Un de ses projets phares est la création d’une plateforme commune de jeux. Le principe souhaité est une mise en commun, avec les autres loteries, des moteurs qui se trouvent derrières les jeux, le fonctionnement en quelque sorte. Chez SuperChance100, nous vous proposons de mettre vos grilles d’Euro Millions en communs, La FDJ propose les moteurs de jeux.

Par exemple, la FDJ mettrait le moteur de son jeu Astro sur cette plateforme, une loterie le voit et est intéressée, elle va « payer » la FDJ pour pouvoir utiliser ce moteur de ce jeu, mais le jeu pourrait être totalement différent que l’Astro, seul le fonctionnement serait identique. On serait donc sur un principe d’échange. Si un jeu marche très bien dans un pays, pourquoi ne pas le vendre aux pays voisins comme nous le faisons déjà avec les émissions TV ? Créer un jeu coûte cher, ce système permettrait d’amortir les coûts de création et de dégager du revenu supplémentaire. La FDJ compte déjà une quarantaine de jeux en stock pour ce genre de plateforme.

Le BIG DATA, un outil anti-fraude

En partenariat avec IBM, la FDJ développe un logiciel qui analyse massivement les données des joueurs (en se basant sur les données de la FDJ, de l’INSEE…) afin de lutter contre le blanchiment d’argent, les détaillants frauduleux qui utilisent leurs terminaux professionnels pour jouer sans payer et enfin, les jeux excessifs.

Les moyens mis en œuvre pour réussir cette révolution digitale

La FDJ compte investir massivement puisque l’on parle de 500 millions d’euros d’ici 2020. Ces investissements sont destinés aux nouvelles technologies, services et jeux digitaux de nouvelle génération. Sur ces 500 millions, 180 millions d’euros sont destinés à la modernisation, numérisation de son réseau, cela passe par l’ajout de nouveaux terminaux et 250 millions d’euros sont réservés à la transformation de son système d’information.

Enfin, pour rester à la pointe de la technologie, la FDJ multiplie les partenariats et mise sur une innovation basée sur le partage de savoir-faire. C’est pourquoi elle a décidé d’investir 13 millions d’euros dans Partech ventures, une branche d’un capital investissement qui prend des participations dans de jeunes start-up et entreprises non cotées. C’est donc un moyen pour la FDJ de se rapprocher, être en contact avec des start-up innovantes.

Voilà en gros, en quoi consiste le plan FDJ 2020, des investissements importants qui permettront à l’avenir de développer les jeux d’argent exclusivement sur internet. Cette reconversion a déjà commencé avec la gamme de jeux Illiko action, et la FDJ souhaite amener en douceur cette révolution grâce à des jeux dits phygitaux. De plus, la FDJ souhaite créer une plateforme communautaire pour que les différentes loteries se vendent leurs jeux entre elles, cela permettra de proposer toujours plus de contenu (jeux) diversifié aux joueurs et donc, de toucher un public plus large comme les femmes par exemple, qui sont encore trop peu nombreuses.