Il fut un temps où l’on ne croisait pas les doigts pour se porter chance en remplissant ses grilles d’Euromillion, ni ne cherchait un trèfle à quatre feuilles, mais plutôt priait. Et pas n’importe quelle divinité, mais bien la Fortune elle-même. Le site d’informations sur Superchance100 part dans l’Antiquité pour vous en dire plus sur Fortuna, ou Tyché.
Il vous faudra prier très fort Fortuna si vous souhaitez qu’elle infléchisse le destin en votre faveur, ou faire confiance à votre destin pour gagner à l’EuroMillion. Dans la mythologie grecque ou romaine, tous les êtres ont un destin à suivre, inéluctablement. Celle qui représente cette force qui pousse toujours dans le sens de la destinée, qui remet systématiquement les événements en ordre pour que chacun suive sa voie, c’est Tyché (en grec, se prononce Tiké) ou Fortuna (en latin).
Selon les versions (les mythologies ne nous sont pas restées fidèles avec le temps, d’autant qu’il est courant de voir les générations de dieux entremêlées de façon incohérente sans que cela ne gêne ceux qui transmettent ces savoirs) elle serait la fille de Némésis (la juste répartition) et d’Agathodémon (le bon esprit), ou bien d’une des Parques et de Zeus bien qu’elle en soit aussi la nourrice, ou encore d’Océan et de Téthys.
On prête à la déesse Fortune le pouvoir irrésistible de donner et de reprendre, que ce soit matériel ou la vie elle-même, mais ce qui est terrifiant c’est la façon intransigeante dont elle mène les hommes et les dieux vers la finalité qui a été décidée. Comme toutes les divinités, elle a ses humeurs qui font qu’autant elle peut gâter avec un trésor que se fâcher si son découvreur se trompe dans ses remerciements ; elle peut forcer un dieu à ne pas sauver un mortel, tout comme elle peut empêcher un maladroit de mourir si ce n’est pas le moment…