Dernièrement, Le livre de la jungle, un grand classique des studios Disney, a été adapté en film. Ce nouveau volet se rapproche du roman original, paru en 1894, pour offrir un point de vue plus sombre et adulte que le célèbre long métrage animé. Néanmoins, pour notre plus grand bonheur, l’ours Baloo garde la même philosophie de vie joyeuse et insouciante. Dans cet article, SuperChance100, votre communauté pour tenter de remporter l’Euro Millions, souhaite chasser de votre esprit tous vos soucis avec un brin de nostalgie.
Une version plus dramatique
Le livre de la jungle de Jon Favreau, sorti en avril de cette année dans toutes les salles de cinéma françaises, a attiré beaucoup de spectateurs nostalgiques. Cette œuvre présente une toute autre dimension, absente du dessin animé.
Dans cette production, l’histoire de Mowgli est axée sur des problématiques plus profondes comme l’exclusion volontaire de l’homme du cycle naturel ou encore la difficulté de vivre en communauté. Par exemple, le film s’articule autour de la « trêve de l’eau » présente dans le recueil de nouvelles de Rudyard Kipling. Cette trêve décrit une paix temporaire en cas de sécheresse entre tous les animaux pour que l’ordre naturel ne soit pas détruit. En creusant un peu, on peut interpréter cette scène comme étant une critique de l’homme qui ne se fixe aucune limite et qui ne tient pas compte de l’avis des autres espèces qui peuplent la planète.
Une fable écologique
La réinterprétation donne un coup de jeune à l’œuvre originale mais n’est pas toujours du goût de tout le monde. La liberté d’adaptation est très controversée : faut-il transposer l’œuvre originale à la lettre ou seulement en suivre l’esprit ? Selon François Truffaut, critique et cinéaste français, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise adaptation, seul le résultat compte. Ainsi, il faut juger l’œuvre selon la qualité de la mise en scène et la voir comme une création originale.
Dans la version de Jon Favreau, ce conte prend des allures de film écologique et reflète sans aucun doute la volonté du réalisateur. En effet, chaque adaptation n’est pas simplement une transcription de l’œuvre originale, elle est aussi le fruit d’un contexte historique et d’un individu. C’est pourquoi, le film Le livre de la jungle est au cœur des préoccupations actuelles et nous questionne sur notre place dans le monde.
L’influence des dessins animés
Quand la sortie du film Le livre de la jungle a été annoncée, nous étions nombreux à nous souvenir du dessin animé de 1967. Le petit homme, les animaux de la jungle, les chansons, tous les éléments sont réunis pour créer un Disney d’anthologie. Le pouvoir de fascination de ces œuvres sur les enfants n’est plus à prouver. Combien de parents sont encore victimes d’agressions auditives parce que leur bambin chante à tue-tête « libérée, délivrée » de la reine des neiges ? En effet, les producteurs de ces longs-métrages ont trouvé depuis longtemps la recette pour marquer les esprits de toute une génération d’enfants entre 4 et 12 ans. L’influence est telle que ces œuvres peuvent façonner l’imaginaire et laisser une trace à l’âge adulte sur les rêves et les aspirations d’un individu.
La magie de la nostalgie
Pourquoi les adaptations d’œuvres de notre enfance rencontrent autant de succès ? Pour un réalisateur, adapter une œuvre qui l’a marqué et y apposer sa griffe est une véritable consécration. Pour le spectateur, c’est l’occasion de redonner vie à un souvenir. Entres autres, aller voir une adaptation est un moyen de retrouver le bonheur, la joie, le plaisir ressenti la première fois devant l’œuvre originale. La nostalgie que fait naître ces adaptations, lorsqu’elle n’est pas teintée de regret et de mélancolie, peut être un moyen de se recentrer sur soi, de redéfinir ses priorités et même être le point de retour vers une vie plus simple comme pendant l’enfance.
Pour être heureux, Baloo nous apprend qu’il faut « se satisfaire du nécessaire », le Roi lion a adopté la philosophie d’« Hakuna Matata », Aladin nous démontre que l’on peut changer son destin si l’on fait preuve de persévérance. Outre le fait qu’ils vous donnent des notions de bien et de mal, les dessins animés vous veulent du bien. Si vous gagnez à l’Euro Millions, ne perdez pas de vue vos rêves d’enfants car ils sont la véritable clé du bonheur.