Si vous êtes un habitué des jeux de hasard, vous avez sans aucun doute déjà entendu parlé de la Française des jeux ou de la FDJ pour les intimes. Cette maison du divertissement n’est ni plus ni moins qu’une entreprise détenant le monopole des jeux de tirage, de grattage et des paris sportifs sur tout le territoire. Et comme toute société qui souhaite s’inscrire durablement dans le paysage économique, la FDJ doit se plier aux exigences de ses clients. L’une d’elles est de proposer un service d’achat en ligne pour ses jeux. D’après le dernier relevé des recettes des ventes numériques réalisées au cours de l’année 2017, l’objectif semble avoir été atteint. Petit tour d’horizon sur le projet !
Des habitudes de jeu difficiles à changer
Initié en 2016 par la Présidente-Directrice Générale du groupe FDJ, Stéphane Pallez, le projet dévoilé sous le nom de code #FDJ2020 présente tous les leviers sur lesquels l’entreprise souhaite agir pour se développer. L’un de ces leviers consiste à exploiter le marché numérique en digitalisant les produits. Jusqu’alors, tous les jeux de hasard de la firme étaient strictement vendus dans un des nombreux points de vente officiels de la FDJ. Les joueurs avaient alors pour seule option de se rendre dans le débit de tabac ou dans la maison de presse du coin pour y acheter leur jeu favori.
Chaque jour, des milliers de joueurs grattent leur ticket, remplissent au stylo leur grille d’EuroMillions dans l’espoir de décrocher une belle somme d’argent. Désormais, ils pourront aussi le faire en ligne sur le site officiel de la FDJ. Mais réussiront-ils à détourner les joueurs de leur carton de papier à gratter ou à cocher ? L’opération séduction est plutôt mal engagée compte tenu du fait que les Français attachent beaucoup d’importance à leur petit rituel de jeu. De vieilles habitudes perpétuées depuis le lancement de l’opérateur de jeu en 1976. Mais qu’à cela ne tienne, la FDJ n’a pas dit son dernier mot !
Les objectifs de la digitalisation
Pour moderniser son réseau et digitaliser son offre, la société a investi près de 300 millions d’euros en trois ans. L’enjeu est tout d’abord de préparer l’avenir et de conserver sa place de deuxième meilleure loterie européenne, voire devenir le leader. Par ailleurs, la transformation numérique n’a pas pour but de changer les habitudes des joueurs mais de séduire une toute nouvelle clientèle. En effet, le projet #FDJ2020 ne cherche pas à fidéliser davantage sa communauté de joueurs actuelle ou de l’inciter à jouer plus mais bien de donner envie aux nouvelles générations de tester son offre. Une opération importante puisque le vieillissement de sa population de joueurs entraînera immanquablement le déclin de l’entreprise si elle ne réussit pas à la renouveler avec du sang frais. C’est donc à la seule condition que cette étape soit un succès que la FDJ pourra pérenniser durablement ses affaires.
Quelques chiffres
Si les ventes numériques réalisées sur le portail de la FDJ étaient encore un peu timide en 2016, le bilan de 2017 affiche une très belle progression. Elles représentent aujourd’hui 11% des mises toutes confondues réalisées dans l’année. On relève aussi une forte progression du côté de la loterie en ligne qui augmente ses recettes de 24% par rapport à l’année dernière. Une augmentation qui n’est pas surprenante pour l’équipe de SuperChance100 convaincue par les avantages de sa méthode de jeu en groupe à l’EuroMillions. Vous ne trouvez pas génial de pouvoir gagner à l’EuroMillions depuis votre canapé ? Donnez-nous votre avis sur SuperChance100 !