L’État est l’actuel détenteur de 72% du capital de la Française des jeux. Annoncée depuis juin dernier, la privatisation de la FDJ vient d’être officiellement votée en première lecture dans le cadre du projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises).
Une privatisation signifie ouvrir son capital à des investisseurs privés à hauteur de 50% du capital de l’entreprise. En l’occurrence, l’État ne conserverait qu’autour de 25% des parts. Une révolution pour le groupe lancé en 1933 par la loterie nationale. Depuis cette date, les jeux d’argent ont toujours été contrôlés par l’État qui a toujours souhaité conserver le monopole, avant de libéraliser les paris et jeux en ligne en 2010. Néanmoins, la cession des parts de la FDJ reste soumise au contrôle strict des pouvoirs publics qui souhaitent continuer à combattre le jeu excessif, protéger les populations vulnérables, comme les mineurs, mais aussi lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent. Pour cela, le gouvernement a décidé de créer une nouvelle instance de régulation des jeux afin d’encadrer la FDJ après sa privatisation.
D’autre part, le gouvernement réfléchirait à une introduction en Bourse pour privatiser la deuxième loterie d’Europe. Ce faisant, il voudrait mettre les Français à contribution en permettant de relancer l’actionnariat individuel. Un « moyen de rendre de l’argent à ceux qui ne gagnent pas » selon les membres du gouvernement. Cependant, les introductions en Bourse ne sont généralement pas les meilleurs points d’entrée pour devenir actionnaire d’une société. En effet, L’État français a tout intérêt à maximiser le prix du cours lors de l’introduction. Mieux vaut donc attendre de meilleures opportunités de valorisation dans les mois qui viennent.
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