L’EuroMillions est la seule loterie transnationale en Europe, mais ses montants sont en concurrence avec le SuperEnalotto. Le quoi ? Le loto italien ! Grâce à un système complexe, qu’on vous explique dans le blog d’info sur SuperChance100, les cagnottes atteignent le même niveau que les gains de l’EuroMillions.
Une variante italienne du loto
En Italie (d’où vient d’ailleurs le concept de loterie emprunté par François 1er pour la France), on joue à la loterie comme nulle part ailleurs. Les conditions énoncées font que cette loterie a le plus faible taux de réussite au monde : une chance sur 622 614 630 de trouver la bonne combinaison de six chiffres. C’est beaucoup plus difficile parce qu’il faut choisir ses numéros parmi les chiffres un à 90. Ensuite, plutôt que de laisser une seule machine sortir six boules, les Italiens ont choisi de partager le hasard entre six villes : Bari, Florence, Milan, Naples, Palerme et Rome. Du coup, il est possible que le même chiffre tombe deux fois ou plus lors d’un tirage et ça, il faut le prévoir quand on remplit sa grille !
Il y a également des options à ce SuperEnalotto, comme les numéros Jolly et SuperStar à trouver parmi 1 à 90. Le numéro Jolly est extrait de la machine de Venise, le SuperStar est le premier numéro de la machine nationale. La probabilité de trouver les six numéros plus l’une des options est d’une chance sur 56 035 316 700. Et c’est arrivé, le 27 octobre 2016, pour un jackpot de 163 538 707 euros plus les deux millions du numéro Jolly, soit plus de 165 millions d’euros pour un habitant de Vibo Valentia.
Vu la complexité du jeu, les groupements de joueurs sont fréquents pour le SuperEnalotto. Le plus grand gain, de 177 729 043 euros a été remporté par un groupe de 70 personnes.
Les Italiens se contentent très bien de cette loterie pourtant incroyablement compliquée, c’est pour cela qu’ils ne participent pas à l’EuroMillions.