Dernièrement, sur le blog de SuperChance100 Infos, nous vous avons parlé d’un événement étrange se déroulant deux fois par an dans la cathédrale de Strasbourg. Le rayon vert sera de nouveau visible l’année prochaine lors de l’équinoxe de printemps. Si vous souhaitez l’observer de vos propres yeux, autant en profiter pour découvrir les autres secrets de cet édifice. Vous voulez en savoir plus ? Suivez le guide !
Le chien porte-bonheur
De nombreuses histoires sur la cathédrale de Strasbourg peuvent vous échapper lors de votre visite. C’est pourquoi SuperChance100 Infos souhaite vous révéler ses mystères dans cet article. Par ailleurs, un rituel effectué par de nombreux visiteurs peut vous aider à remporter l’Euro Millions. Pendant que vous déambulez dans la nef, vous remarquerez la présence d’une chaire en pierre. C’est à cet endroit que vous pouvez admirer le Christ touché par le rayon vert, mais aussi une petite sculpture représentant un chien.
Selon la légende, le prêtre Jean Geiler avait pour habitude de prêcher la bonne parole du haut de ce perchoir en compagnie de son chien. Pour rendre hommage à la fidélité de cet animal, des sculpteurs ont niché une petite statue en forme de chien dans la rampe de la chaire. Aujourd’hui, ce chien est devenu une sorte de gardien ; les passants le caressent et espèrent que leurs souhaits (dont probablement celui d’avoir les bons numéros sur leur grille d’Euro Millions) se réaliseront.
Camille le cul nu
L’horloge astronomique, les vitraux somptueux, le pilier des anges et de nombreux autres trésors contribuent à faire de cette cathédrale un endroit magnifique. L’extérieur du bâtiment n’a pourtant rien à envier à son intérieur. Ce lieu de culte, haut de 142 mètres, est classé deuxième dans la liste des cathédrales les plus hautes de France. Le gigantisme de la façade n’a pas empêché les artisans de la décorer dans les moindres recoins. Gargouilles, idoles de pierre, rosaces et autres détails viennent habiller la façade. Une sculpture en particulier, noyée dans l’ensemble, est d’ailleurs très surprenante. Sur le massif occidental, au-dessus des portails, vous pouvez observer des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Lorsque vous atteindrez le portail principal, observez attentivement la fresque qui symbolise la descente en enfer. En partant de la gauche, vous verrez Judas pendu, le Diable sous une marmite et le postérieur de « Camille le cul nu ». Cette scène symbolise la damnation de l’évêque Gamil Blosarch pour avoir abusé des enfants de chœur.
Ici !
Mais si, juste là !
Le lac souterrain
Un autre point sur la construction de la cathédrale peut également vous surprendre. Saviez-vous que la ville de Strasbourg est édifiée sur une ancienne plaine marécageuse ? Ce sol glaiseux n’est franchement pas idéal pour recevoir une cathédrale, surtout de cette taille. C’est pourquoi, avant sa construction, les architectes ont solidifié le sol en plantant d’immenses pieux de bois dans la nappe phréatique. La nature de ce socle a donné lieu à de nombreuses élucubrations. Par exemple, il serait responsable de l’asymétrie de la cathédrale ou de la légende du lac souterrain. De nombreux récits parlent de ce lac immense sous la cathédrale sur lequel flotte une barque sans passeur mais dont les rames bougent toutes seules. La légende raconte que l’entrée se trouve dans la cave d’une maison, sur la place.
Un vent diabolique
Si vous prenez le temps de photographier cette place, vous remarquerez que le vent souffle toujours autour de l’édifice. D’après la rumeur, le Diable chevauchait le vent lorsqu’il aperçut son portrait sur la cathédrale de Strasbourg. Curieux, il s’approcha un peu trop de la maison de Dieu et finit prisonnier. Le vent serait toujours là, à l’attendre.
Cet article vous a donné envie de visiter Strasbourg ? Votre prochaine grille d’Euro Millions pourrait bien vous donner l’occasion de faire ce voyage.