Forcément, l’organisation de groupes de joueurs à l’Euro Millions avec SuperChance100 est concernée par l’annonce qui avait été faite cet été par la Française des jeux (FDJ). L’Euro Millions a changé le 27 septembre dernier, avec des avantages certains pour les gagnants.
Quand ça tombe, c’est du lourd
Les petites modifications opérées par les éditeurs légaux de loteries nationales et européenne (en France, la FDJ) concernent les montants mis en jeux et le nombre d’étoiles qu’on peut cocher. Il s’agissait de contrecarrer un certain effet des gains trop fréquents, exceptionnel d’après la FDJ mais finalement plutôt récurrent avant ces modifications. Aucun jackpot n’avait dépassé les 100 millions depuis 2015, conséquence de enchaînement des jackpots. Il a donc été décidé de rendre la possibilité de gagner plus faible, mais pour des montants plus importants.
Ainsi, le montant minimum au rang 1 est passé de 15 à 17 millions et les super jackpots (fêtes, vendredis 13, etc.) sont passés de 100 à 130 millions. En contrepartie, il n’y a plus onze mais douze étoiles au choix, en plus des 49 numéros. D’une chance sur 116 millions d’avoir tous les bons numéros et étoiles, on passe à une sur 139 millions.
Toujours plus de millionnaires
Aussi, l’option My million, qu’on connaissait depuis le 4 février 2014 en France, est étendue à tous les pays participants. La FDJ et les autres opérateurs de la loterie européenne initieront les pluies de millionnaires par ce biais : de temps en temps, trois fois par an minimum, il y aura 25 à 50 gagnants d’un million, d’un seul coup.
Une première pluie de 26 millions a été jouée le 28 octobre, qui bouleverse un peu les statistiques habituelles de gains de l’Euro Millions. En effet, les gagnants étaient, principalement et dans l’ordre, d’Angleterre, de France et d’Espagne. Cette fois-ci, ça a été neuf Français, quatre gagnants en Espagne, quatre Belges, trois seulement au Royaume-Uni, trois Luxembourgeois, deux Portugais et un Suisse.
Un regain de formule Flex
À SuperChance100, on prenait des pincettes avec ce changement, les plus pessimistes y voyant forcément un tour de la FDJ et des autres opérateurs européens pour distribuer moins de jackpots, donc une façon de moins gagner. Heureusement, les probabilités sont en fait en faveur des joueurs en communautés. Le gérant de SAG, la société qui organise SuperChance100, juge que ces modifications diminuent certes le fait qu’une grille seule ait moins de chance de tomber, par contre les solutions de jeu sur plusieurs grilles sont plus que jamais à privilégier, et les gains éventuels, même partagés, seront du coup plus conséquents.
C’est peut-être parce que les personnes qui jouent avec SuperChance100 suivent ce raisonnement qu’il y a eu, ces dernières semaines, plus de participations à la formule Flex, celle qui permet de jouer 100 à 1200 grilles à un tirage, sans engagement. Les membres essaient probablement d’optimiser un peu plus leur participation ponctuellement, et des curieux tentent leur chance ainsi. La suite dira si cela se vérifie.
L’espoir est toujours de mise
En résumé, les nouveautés de l’Euro Millions initiées au tirage du 27 septembre dernier feront des jackpots plus importants mais moins souvent (une moyenne du jackpot à 63 millions se dessine, d’après la FDJ), et plus de My millionnaires. Le prix du ticket reste le même, en France en tout cas, puisque My Million se joue ici depuis deux ans et demi.
Ça se tente non ? Par défi, pour l’espoir et pour tout ce qui pousse les joueurs à remplir leur grille individuelle ou leurs centaines de tickets, seuls ou en communauté, ce ne sont de toute façon pas ces changements-là qui les empêcheront de rêver.