La richesse… Cela en fait frémir d’envie bon nombre d’entre nous. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous remplissons des grilles d’Euro millions. Plus que pour le plaisir de jouer et le goût du suspense, c’est pour gagner de l’argent que nous nous livrons à ce rituel et attendons les tirages d’Euro Millions frénétiquement deux fois par semaine.
Par souci d’information et de transparence – sûrement aussi pour nous faire rêver – le magazine économique américain Forbes est devenu une référence en matière de listes. On peut les classer parmi quatre catégories : entreprises, personnalités, lieux et pays. Celle qui fait le plus parler d’elle chaque année dresse le classement des vingt milliardaires les plus riches du monde, têtes couronnées exclues.
Qui se cache derrière cette liste ?
On pourrait penser que c’est l’affaire d’un magazine people aux méthodes discutables et pas forcément fiables, dont le but est d’attirer les curieux. En réalité, ce n’est pas le cas. Cette étude intéresse la finance mondiale dans sa globalité car elle révèle des informations tout à fait nouvelles et constitue un indicateur de santé économique. Chaque année, entre février et mars, le verdict tombe. Pour évaluer les comptes en banque de l’homme le plus riche de la planète, des dizaines de reporters du magazine récoltent pendant un an toutes les données nécessaires à la réalisation de cette enquête.
Comment font-ils ?
Ils prennent leurs clics et leurs clacs et se rendent dans plus d’une quinzaine de pays pour interroger l’entourage des milliardaires. Cela concerne leurs avocats, leurs salariés et leurs collègues. Les journalistes de Forbes retracent chaque mouvement de leur compte en banque, évaluent leur patrimoine immobilier, analysent le moindre contrat négocié à l’international ainsi que tous les bénéfices tirés d’une activité dans une entreprise, qu’elle soit privée ou publique.
Pour déterminer la valeur des sociétés non cotées, ils comparent leurs chiffres d’affaires ou leurs profits avec ceux des entreprises cotées similaires.
À partir de quel montant entre-t-on dans le classement ?
Pour figurer dans ce palmarès, chaque individu doit avoir une fortune personnelle d’un milliard de dollars minimum. Quant aux fortunes familiales, elles ne sont prises en compte que si les revenus personnels n’ont pu être différenciés clairement. Dans ce cas, le total devra atteindre au moins deux milliards de dollars.
Notons que lors de la publication du classement Forbes, le montant indiqué est un instantané des fortunes personnelles. Elles sont en mouvement et évoluent tout au long de l’année.
Qui gagne en 2016 ?
Forbes a publié son étude le 2 mars et révèle qu’en 2016, il y a seize milliardaires de moins dans le monde que l’an passé. On en compte 1 810 alors qu’il y en avait 1 826 en 2015. Toutefois, Bill Gates reste en tête. Celui qui a posé les bases de Microsoft à l’âge de 20 ans et créé Windows, l’un des systèmes d’exploitation le plus répandu au monde, est un sacré entrepreneur. L’Américain de soixante ans est assis sur le trône de l’homme le plus riche du monde – avec 75 milliards de dollars cette année – depuis seize ans. De 1996 à 2007, en 2009, et depuis 2014. Notons qu’en 2015, toujours selon Forbes, il possédait 79,2 milliards de dollars.
Il est suivi par le fondateur espagnol des magasins de prêt-à-porter Zara, Armancio Ortega et ses 67 milliards de dollars, mais également par quelques personnalités largement connues. On trouve Marc Zuckerberg, créateur américain du réseau social Facebook, en sixième position avec 44,6 milliards de dollars, ou encore la Française Liliane Bettencourt, première actionnaire du groupe L’Oréal, en onzième position avec 36,1 milliards de dollars.
Pour terminer, relevons que ce top vingt des personnes les plus riches du monde compte cinq femmes pour quinze hommes.