Certains se précipitent sur le téléphone pour appeler la Française des jeux, d’autres, comme le couple de Dijonnais gagnant de l’EuroMillions le mois dernier, prennent le temps de terminer leurs affaires en cours. Conscients ou non de la date limite pour se manifester auprès de la FDJ, ils étaient en fait largement dans les clous, même pour la France.
Cas par cas
En tant que loterie transnationale, l’EuroMillions a la particularité de présenter des conditions générales différentes dans chaque pays qui y participe. En l’occurrence, le délai pour se faire connaitre auprès de l’autorité compétente (la société éditrice du jeu dans le pays de résidence), est soumis à des variations. En France, nous avons le moins de temps imparti pour nous rendre compte de la chance qui nous tombe dessus. Deux mois, 60 jours précisément, pour appeler et nous rendre dans le centre de paiement de la FDJ du département, ou une équipe spécialisée nous briefera sur notre nouvelle vie de millionnaire.
En Irlande, en Espagne et au Portugal, ils ont trente jours de plus. Au Royaume-Uni et en Belgique, cela monte à 140 jours. Un Autrichien a, quant à lui, carrément trois ans pour retourner toutes les poches de sa garde-robe.
Voilà qui complique quelque peu la tambouille des sociétés éditrices de l’EuroMillions, qui doivent conserver l’éventuel gain à part, alors que les gains non réclamés sont traditionnellement remis en jeu de façon officielle, lors des super jackpots par exemple.
Avec SuperChance100, aucun risque de passer à côté d’un gain. La société se charge de vérifier chaque grille et d’encaisser éventuellement, puis diviser les sommes dans chaque communauté concernée.