Ce nom ne vous dit peut-être rien, chers membres de la communauté de jeu à l’EuroMillions avec SuperChance100, sauf peut-être aux abonnés Netflix fans de gastronomie. Massimo Bottura est le sujet du premier épisode de la série documentaire Chef’s table, en tant que chef italien coiffé de trois étoiles au Guide Michelin. Son parcours vaut le détour car il a eu toute les peines du monde à rallier ses compatriotes à sa cuisine. Découvrez la pugnacité.
L’ambition de convaincre
Quand il ouvre l’Osteria Francescana, à Modène, Massimo Bottura part pour quelques années de disette. En effet, la vision gastronomique du chef ne plait pas. Imaginez, il ose servir un plat de deux raviolis ! Pourtant, sa réflexion est juste : « Le problème avec les raviolis à la louche, c’est qu’on ne les déguste pas, si je n’en mets que six, là on va les savourer. » Car le plus important pour lui, comme pour tout chef qui se respecte, c’est le goût.
Et le goût, il l’obtient en trouvant les meilleurs producteurs de la région. Exemple même de locavorisme, Massimo Bottura parcourt le monde et revient appliquer ses découvertes avec les produits de Modène. Son soutien au niveau local a terminé de convaincre les réticents.
La tradition comme base
Il se sert toujours d’une recette traditionnelle, le ragoût de Bologne, le risotto poivre et parmesan… En parlant de parmesan, sachez que Massimo Bottura a fait des pieds et des mains après les séismes de 2012 qui endommagèrent la production de ce fromage. Plutôt que tout perdre, ce qui aurait ruiné nombre de producteurs, il l’utilise dans son risotto cacio et pepe lors de dîners de charité. En deux mois, la production de parmesan est sauvée.
Peut-il faire mieux que trois étoiles ?
Massimo Bottura continue de créer et de s’engager. Son organisation Food for soul ouvre des restaurants éphémères pour éviter le gaspillage alimentaire et nourrir les gens dans le besoin. On a pu le voir lors de l’exposition universelle de Milan et récemment pendant les JO de Rio. Avec Massimo Bottura, le succès sert des causes.