SuperChance100 dispose d’un site internet sur lequel on peut s’inscrire et jouer à l’Euromillions. Mais l’entreprise française travaille également avec un centre d’appel nommé IPG. Lorsqu’il s’agit de jeux d’argent, il est important de pouvoir être renseigné par un être humain. Cela rassure et met en confiance. Et c’est le rôle de Valérie Plessis – 33 ans -, chef du marché jeu chez IPG et responsable du compte SuperChance100, que de chapeauter les télévendeurs du jeu en communauté.
Quand avez-vous commencé à travailler pour SuperChance100 ?
J’ai débuté chez IPG en qualité de télévendeuse en 2009, puis j’ai grimpé les échelons en interne. Je suis devenue superviseur et enfin chef de marché.
En quoi consiste votre tâche précisément ?
Je m’occupe des relations avec SuperChance100 et du coaching des superviseurs, dont le rôle est d’être en contact avec les télévendeurs. Je travaille avec cinq superviseurs répartis entre nos deux centres d’appel de Vendôme (Loir-et-Cher) et de Chartres (Eure-et-Loir).
Combien de télévendeurs dépendent de vous ?
Une cinquantaine, en tout. Je vadrouille entre les deux villes afin de pouvoir suivre le travail de tout le monde. Même si je ne travaille pas directement avec eux, je tiens à être proche des télévendeurs. La plupart du temps, je me trouve dans le même open space qu’eux. J’aime qu’ils se sentent libres de venir me parler.
Quels liens avez-vous avec l’équipe de SuperChance100 ?
Nous nous téléphonons régulièrement, notamment avec Sascha Fennel, le fondateur de la société. Les membres de l’équipe sont à la fois professionnels et amicaux. Nous discutons facilement et je les considère comme des collègues car notre but est commun. Nous souhaitons obtenir de bons résultats ensemble. D’ailleurs, les observations de nos équipes leur servent à effectuer certains ajustements. Deux fois par mois, nos télévendeurs font un point avec leurs superviseurs et leur communiquent diverses observations que nous faisons remonter à SuperChance100.
À ce propos, quels changements majeurs avez-vous observés en sept ans d’existence de la société ?
Il y en a plusieurs. SuperChance100 sait évoluer pour répondre aux attentes et besoins des joueurs. Ils ont, par exemple, instauré le payement sécurisé sur Internet 3-D Secure. Cela a rassuré les utilisateurs craignant que leurs données soient subtilisées. L’entreprise a aussi donné la possibilité aux gens de décaler un paiement. Cela ne nous arrange pas et nous ne le proposons pas systématiquement, mais si un client explique qu’il ne peut pas se permettre de payer son inscription pour l’instant, nous pouvons programmer le prélèvement pour le mois suivant. À l’inverse, nous pouvons désormais faire une vente immédiate alors qu’avant, nous étions tenus de ne la conclure que le mois d’après, pas durant celui en cours. Et bien sûr, nous proposons deux tirages – le mardi et le vendredi – alors qu’au départ, il n’y en avait qu’un.
Les formules ont également évolué…
Tout à fait. Au départ, la formule la moins chère comprenait automatiquement cent grilles communautaires ainsi qu’une grille personnelle. Le souci, c’est que cela ne satisfaisait pas tout le monde. Certains n’avaient pas de numéros fétiches et n’étaient pas intéressés par cette grille à remplir seul. SuperChance100 a donc créé une autre formule au même prix de base (39,92 euros), avec 200 grilles partagées exclusivement.
À titre personnel, jouez-vous ?
Absolument, depuis 2010. Je joue cent grilles ainsi qu’une grille personnelle par semaine. J’ai remporté 70 euros une fois. C’est mon plus gros gain pour l’instant !
Globalement, que pensez-vous du système SuperChance100 ?
Moi, j’y crois. On perd facilement, mais il suffit d’une fois pour remporter une super cagnotte. Pour gagner à l’Euromillions, ça reste la meilleure méthode. J’adhère complètement au produit. Et tant mieux, sinon j’aurais du mal à faire mon métier.