Propriétaire d’un café à Crespin dans le nord de la France, le gérant de « l’Atelier » a été jugé il y a quelques jours par le tribunal de Valenciennes. Les faits indiquent que le commerçant doit s’acquitter d’une dette de 62 000 euros auprès de la Française des jeux (FDJ).
Détaillant de la FDJ, comment ça marche ?
Patron de bar, débitant de tabac, marchand de journaux et de nombreux autres commerçants choisissent de devenir buralistes de la FDJ pour booster leurs affaires. En effet, rejoindre le réseau de points de vente de la FDJ permet aux petites enseignes de fidéliser leur clientèle mais surtout d’arrondir leur fin de mois de façon non négligeable. Ce revenu complémentaire est généré par la vente des jeux de hasard. Sur chaque grille d’Euro Millions, chaque ticket à gratter, bref chaque mise engagée par les joueurs, le buraliste touche une commission de 5 %.
Tentative de fraude
5 %… un pourcentage dérisoire lorsqu’on le compare aux jackpots empochés par les grands gagnants de la FDJ mais les buralistes acceptent quand même le deal. Certains tentent leur chance en espérant toucher le gros lot un jour, eux aussi. Mais comme rien n’est jamais rose lorsqu’il s’agit d’histoire d’argent, il arrive à quelques rares occasions que des commerçants malhonnêtes tentent de frauder. Heureusement, la FDJ veille au grain pour qu’aucun joueur ne soit lésé.
Abus de confiance
Dans le dernier clash opposant la FDJ à l’un de ses détaillants, la maison de jeux porte plainte pour abus de confiance. En effet, plus de 62 000 euros auraient été subtilisés par le gérant il y a 7 ans. Cependant, le buraliste se dit innocent et accuse l’un de ses anciens salariés de l’avoir trompé.
Vous voulez en savoir plus sur cette affaire ? Retrouvez le verdict dans notre prochain article sur SuperChance100.Info.