Accusé de ne pas avoir reversé la bonne somme d’argent à la Française des jeux (FDJ), un point de vente situé à Crespin (département du Nord) doit s’acquitter de la somme de 62 000 euros depuis plus de 7 ans. L’enquête vient de lever le voile sur l’affaire. Quel est le verdict ?
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Une innocence à prouver
Voilà 7 ans que la FDJ attend que le gérant de « l’Atelier » éponge sa dette mais le détaillant refuse de payer car il se dit victime de l’un de ses employés. En effet, le présumé coupable serait en réalité un salarié du bar très porté sur les paris sportifs.
Une histoire invraisemblable
L’auteur de l’arnaque aurait présenté au gérant trois gros chèques émis par ses parents pour parier sur des événements sportifs. Grâce à cette opération, le joueur aurait empoché la somme de 100 000 euros. Par la suite, il aurait convaincu son patron de lui remettre les chèques utilisés pour le pari afin qu’il puisse s’acquitter lui-même de cette somme avec ses gains nouvellement acquis. Le gérant accepte mais ne verra finalement jamais la couleur de l’argent. Le malhonnête parieur se serait enfui avec ses gains, laissant derrière lui une ardoise de 62 000 euros.
Le verdict
Après 7 ans de plaidoirie, le juge a enfin rendu son verdict. Le gérant est jugé coupable car il a le devoir de s’assurer que les mises des joueurs peuvent être encaissées. La justice condamne donc l’homme à 3 mois de prison avec sursis. Ce dernier devra aussi indemniser la FDJ à hauteur de 62 000 euros ainsi que 1000 euros de frais de justice.
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